Moi
Après le 3 juin 2009
 
  
 


Depuis le 3 juin, Papa ne peut donc plus me prendre dans ses bras et jouer avec moi. Fini les bons plats qu'il me préparait à base de légumes et de fruits bio. Il est très triste. Priver un enfant de son Papa est un acte d'une cruauté sans nom.

Je manque énormément à Papa et cette séparation est profondément injuste. Il ne comprend pas comment une femme qu'il a aidé et soutenu lors de son divorce, lorsqu'elle prenait des anti-dépresseurs, lors de ses 2 années de chômage, lors des 5 inséminations et 3 FIV, a pu décider de le priver de sa fille, avec la complicité de toute sa "belle-famille". Des gens qu'il ne connaissait même pas ont attesté de choses méchantes et mensongères à l'égard de mon Papa.

Le 6 juillet au matin, Papa et Maman sont passés devant le Juge. Maman a demandé que Papa ne puisse me voir que le samedi de 10h à 18h, et le dimanche de 10h à 18h, sans aucune vacance. Le Juge doit donner son verdict le 26 août.

Le week-end du 25 juillet, toujours sans nouvelle de moi, Papa a souhaité monter à Paris pour venir me voir. Mais Maman a refusé.

Par la suite, elle est partie à Figeac, à 6 heures de route de Marseille, mais empéchant encore Papa de venir me voir.

Une chanson passe régulièrement à la radio en ce moment : "Ta main" de Grégoire. Pour le moment, je ne comprends pas les paroles, mais Papa me la fera écouter plus tard. Daniel Balavoine avait aussi chanter une chanson qui raisonne dans la tête de Papa, à propos d'une mère qui privé un efant de son Papa.

2 mois après cette brutale séparation, Papa est toujours sans nouvelle de Moi, n'a reçu aucune photo et Maman refuse de répondre à ses questions, et de lui dire quel est mon régime alimentaire, en prévision de son droit de visite début septembre.

J'ai le sang de mon Papa dans mes veines et je serai forte et courageuse comme lui, en attendant de le revoir.